En 2022, les femmes gagnent toujours, en moyenne, un quart en moins que les hommes. C’est comme si chaque jour elles arrêtaient d’être payées à 15h40.
Le 8 mars, à l'appel de l'intersyndicale et du Collectif Droits des femmes 66, nous serons en grève féministe pour:
• la fin des temps partiels subis qui sont la norme dans de nombreux métiers féminisés et génèrent horaires décalés, précarité et salaires inférieurs au Smic mensuel;
• la revalorisation des métiers dans lesquels les femmes sont concentrées, où les qualifications, les responsabilités et la pénibilité ne sont pas reconnus, et l’application de la loi: à travail de valeur égale, salaire égal;
• des outils pour suivre les déroulements de carrière, sanctionner les entreprises qui discriminent et mettre fin au « plafond de verre »;
• la transparence des salaires, notamment sur la part variable de la rémunération et les primes qui sont très discriminantes pour les femmes !
Et à la CPAM 66, comme ailleurs, la question de l'égalité se pose avec la double peine :
comme l'ensemble des professions féminisées, nos salaires sont trop bas.
plus les niveaux augmentent, moins il y a de femmes et les écarts de salaires entre les hommes et les femmes sont significatifs.
C'est pour cela que la CGT a fait des propositions d'indicateurs sur ce sujet, tous refusés par la direction.
Sur cette problématique également, la question des promotions et de leur transparence est plus que nécessaire, et nos salaires doivent être augmentés.
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